Le trio Garden Partie propose une fiction poétique et musicale librement inspirée de l’histoire du navire Prince de Conty.
CRÉATION 2024
Imaginé comme un véritable « podcast » en direct et à voir, le Prince de Conty est une pièce musicale et poétique inspirée de l’histoire rocambolesque du naufrage d’un navire marchand au XVIIIè siècle et de la découverte de son trésor deux siècles plus tard.
Deux musiciens et un récitant invitent le public à embarquer pour une aventure sur mer et dans les profondeurs marines. Un dispositif d’écoute au casque permet une expérience totalement immersive et sensorielle. La voix tisse le récit croisé de deux personnages, un jeune marin participant au périple de 1745 d’une part, un plongeur-découvreur de l’épave dans les années 1970 de l’autre. La vie âpre et tumultueuse sur le pont d’un navire, les périls d’une plongée sous-marine en eaux troubles, la découverte de l’or – promesse de toutes les folies, et l’océan bien-sûr, grand maître horloger de cette histoire charriant depuis toujours poésie et imaginaire, sont les ingrédients de cette aventure sonore.
La musique, composée pour clavicorde – clavier ancien préparé, claviers analogiques, batterie et percussions, est omniprésente. Mélange de musique improvisée et écrite, aux frontières du jazz, des musiques répétitives et de la pop, elle penche tantôt vers l’univers du bruitage sonore, marin et aquatique (craquements du bois, voiles qui claquent, particularités du son sous l’eau), tantôt vers un déploiement orchestral et mélodique visant à embrasser l’onirisme ou la dimension épique de l’histoire.
Dispositif public
Ce spectacle peut se jouer en salle mais se prête également à tous types de lieux non-dédiés : musée, espace public, monument historique, forêt, port, site de festival…
Il est proposé en 2 versions : • Avec un dispositif d’écoute au casque • Dans une configuration scénique traditionnelle
L’histoire
En 1745, le navire marchand de la Compagnie des indes orientales Prince de Conty quitte le port de Lorient et met cap sur la Chine. De retour après 20 mois de naviguation et ramenant de Chine et du Brésil toutes sortes de richesses (soie, or, porcelaine, café, cacao), le navire est pris dans une tempête au large de Belle-Ile à Locmaria, et fait naufrage. Sur les 229 membres de l’équipages, seuls quelques-uns en sortiront vivants.
L’épave tombe dans l’oubli durant plus de deux siècles mais en 1974 un plongeur la retrouve. La découverte d’un premier lingot d’or – de la dystanie Qing, entraîne le pillage de l’épave l’année suivante. Son accès est ensuite interdit au public pour des fouilles archéologiques. Celles-ci permettent notamment de retrouver porcelaine et lingots d’or mais elles sont interrompues par une tempête qui enfouit à nouveau l’épave.
L’histoire pourrait s’arrêter là mais en 2018, en Californie, des lingots d’or frappés du même poinçon que ceux du Prince de Conty sont mis en vente lors d’une vente aux enchères. La Justice française est actuellement saisie de l’affaire.
Une histoire fascinante de trésor qui refait surface.