Les Amuseurs de ventrerouge sont un ensemble de musiciens et de comédiens qui se réunissent autour de la poésie Dada. Ils donnent à voir et à entendre des textes de Tristan Tzara, Francis Picabia, Hugo Ball, Wilhem Orhms et Hans Arp.
Parti du constat que le langage des mots et le langage des sons peuvent être assimilés et utilisés dans un même geste d’expression, les Amuseurs de ventrerouge s’amusent !
Ils disent l’amour sur le ton du reproche, ils disent la colère enrobées d’un ton mielleux, ils pleurent avec délectation et rient comme des furieux. Ils se posent la question de la fonction du langage, se demandent si la forme est indissociable du fond, si le fond doit influer sur la forme, ou si une forme a elle seule est déjà sens.
Ils utilisent les mots comme des sons, les sons comme des musiciens.
Un petit peu d’histoire.
Le rêve, l’utopie des Amuseurs : Chaque poésie a sa musique, chaque langue a sa musique, chaque patois a sa musique, chaque région a sa musique, chaque individu a sa musique.
Les Amuseurs de ventrerouge proposent une forme qui se trouve du côté d’une musique à voir, plus que d’un texte à comprendre. Ils se délectent de la musique des mots et se contrefichent de leur sens, se lovent dans le son du verbe et se moquent de son utilisation politique.
Ils rêvent de créer un langage sans pouvoir.