• NOUVEL ALBUM > 7 JUIN 2024 •
PRODUCTION LA CURIEUSE & LA COMPAGNIE 4000
L’Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n’goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d’un basse-batterie bardé de colifichets.
Le refuge de L’Étrangleuse, c’est une tente touareg perdue dans l’immensité de la toundra gelée, où les esprits de The Ex et de Brigitte Fontaine fomentent les hymnes secrets d’un nouvel ordre mondial, enfin gouverné par la poésie.
Insaisissable et irrésistible, la musique nous plonge dans une obscurité qui doit autant au crépuscule du vieux monde qu’à l’aube des grands espaces où crépitent de furieuses danses de joie. Grincements d’archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d’objets incongrus, tourneries fiévreuses et choeurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances.
Poèmes, manifestes, rêves ou cauchemars, il se pourrait au fond que les chansons ne parlent que de la réalité, celle dont Philip K. Dick disait qu’elle «continue d’exister même lorsqu’on cesse d’y croire».
Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L’Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d’un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d’un pays qui n’existe pas.
Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, a publié 3 albums et joué plus de 300 concerts, dans des squats européens minuscules, des granges, des greniers, des scènes et festivals prestigieux comme les Suds à Arles, No Border, le festival du Peristyle-Opéra Underground ou encore les Nuits de Fourvière et les Nuits Sonores.
Avec un quatrième album en juin 2024, le premier en quatuor, L’Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…).
Sur scène, les morceaux s’étirent, le son du groupe captive les coeurs dans une rêverie contemplative et entraîne inexorablement les corps dans une danse frénétique.
L’Étrangleuse en studio session :
LA PRESSE EN PARLE
France Inter – Côté Club de Laurent Goumarre • Avril 2024
Marion Guilbaud parle de l’Étrangleuse ! « Celles et ceux qui connaissent qui cette chronique savent que j’ai un penchant pour la musique répétitive, pour les boucles, pour les mantras, pour la pop psyché qui part en transe, je ne pouvais donc que m’enticher de la proposition de l’Étrangleuse » Marion Guilbaud
Diffusion du morceau « Le remède » premier single de l’album Ambiance Argile à 32 minutes :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/cote-club/cote-club-du-lundi-08-avril-2024-4497053
Laurent Garnier entre en playlist « Le remède »sur PBB radio • Avril 2024
« Quel bel album aux milles couleurs musicales … Ça va des influences Africaine aux sonorités Pop/New Wave barrées genre Flying Lizards / Lizzy Mercier. J’adore » Laurent Garnier
https://radiome.fr/pbb