Des chansons crève-cœur en anglais portées par un sextuor soudé, animé par une instrumentation atypique et le bonheur de jouer ensemble.
Les concerts sont l’occasion d’accoupler l’énergie électrique à la jouerie chambriste dans l’unique but de faire dresser tous les poils de ton corps. Saint Sadrill Live Band contient des membres de CHROMB!, Watchdog, Loïc Lantoine & The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, Grand Sbam, Herr Geisha & The Boobs…
Saint Sadrill est né comme un trip pop solitaire et électronique dévoilé par « Building Lampshades », premier EP illustré par Benjamin Flao et paru chez Dur & Doux fin 2016. Le temps de 6 titres enfumés, le chant s’allonge sur des bricolages synthétiques. Déclaration d’amour aux machines et à l’orchestration dans un brouillage jouissif d’étiquettes, évoquant tour à tour new wave luxuriante, collage lo-fi, r’n’b brut et valse en dents de scie.
Le Live Band, lui, est né du refus de proposer un concert électronique, de l’envie de faire sonner les compositions à l’inverse de leurs versions enregistrées. Après quelques tentatives dans une version duo piano voix – à Paris au Café de la danse, en première partie de Bachar Mar Khalifé à la Gaîté Lyrique, c’est la forme sextuor qui est choisie pour donner vie aux chansons sur scène.
LA PRESSE EN PARLE
New Noise – Gilles Garrigos – fév 19
« Avec un soin particulier apportés aux parties vocales (la voix étonnante et multi-tonale du compositeur en chef n’est pas la moindre des points d’orgue), l’ensemble prend une tournure qui pourrait passionner sans conteste les adeptes des Sparks, de Kate Bush ou de Björk. Et somme toute, comme avec ces différents artistes, on se retrouve avec un animal sonore assez inclassable, terriblement habité, exigeant parfois, mais qui se laisse apprivoiser sans griffer trop salement les tympans. (…) We gave you a smile ou Kiss Song, deux des sommets de ce disque luxuriant. »
Magic – Chloé Maréchal – janv 19
« On trouve, dans l’album Pierrefilant, dix titres d’une pop expérimentale et jouissive : mélodies alambiquées et ruptures à la King Crimson, accents post-rock apocalyptiques cachés par des intros vaporeuses, harmonies vocales et vibraphone. Le petit orfèvre de la synthèse est devenu chef d’orchestre progressif et le dernier titre, Happy Humans, est à lui seul un condensé de Saint Sadrill : imprévisible, foutraque et discrètement prophétique. »
Gonzaï
« Déjà trois ans que ses expérimentations de salon nous avaient retourné les oreilles. (…) Trois ans plus tard, c’est toujours indéniablement plus pop que les folies chrombiesques, mais pas beaucoup moins alambiqué. C’est plus tourné vers la grâce, mais pas moins orchestré. C’est plus lent, c’est très beau et le disque arrive le 2 novembre. Il s’appelle déjà « Pierrefilant » et on y reviendra. »
Magic Revue Pop Moderne (Newsletter)
« Emmené par Antoine Mermet et ses comparses du collectif bricoleur Dur et Doux, Saint Sadrill s’impose comme le renouveau de la prog pop. Deux ans après la synthpop de son premier EP, le sextuor lyonnais sort son premier LP, Pierrefilant, enregistré en live. Au programme : expérimentation, imprévisibilité et mélodies alambiquées, le tout dans un univers apocalyptique. »