Accordéon sous effets & batterie sous acides.
Virage ou la rencontre de deux artistes qui dansent, s’affrontent et fusionnent en une transe unique, hypnotique et jouissive.
C’est un duo qui résonne comme dix, qui sillonne les méandres du son comme un enfant qui jouerait à construire (et à déconstruire), une histoire à dormir debout qui distille dans nos oreilles une furieuse envie d’exploser.
Entre John Zorn et le Motion Trio, François Castiello tord les lames de son accordéon pour condenser 45 ans de recherche et de jouerie sur son instrument dans un concert renversant. Un son doux et à la fois gras qui vient se fondre sans limite dans la batterie de Cyril Gilibert, équilibriste batteur, sautant de lame en lame pour sublimer le son de Virage. Un son comme une histoire qui continue : passant du blues à la techno, du jazz à la poésie de Baudelaire, Virage nous entraine dans son univers infini, large et libre.
LU DANS LA PRESSE
Daleco (2022), 1er album de Virage
Muzzart : « Virage joue un répertoire complètement indéfinissable, jubilatoire, qui m’évoque La Jungle de par sa formule en duo barjot (…) Le trad est dopé à l’actuel, Castiello le voulait. Pédales d’effets, amplificateurs donnent du coffre et du cachet à ce disque ébouriffant. Virage à la rage, la passion attachée à ses baguettes (de batterie), à sa bretelle (d’accordéon). » Will Dum
Francofans : « Virage est un puissant duo d’accordéon (sous stupéfiants) et de batterie (stroboscopique), qui vous hypnotisera le corps sous forme de vigoureux déhanchés dès les premières minutes. (…) La pratique des instruments est d’une virtuosité redoutable et le duo les engage à des sonorités tour à tour tribales, free jazz ou à la limite du grunge, sans perdre en cohérence. » Vanessa Fantinel
Longueur d’Ondes : « Le punk n’est certainement qu’un état d’esprit, qui n’obéit qu’à ses propres règles et n’a peur de rien. En ce sens le chemin emprunté par l’accordéoniste François Castiello et le batteur Cyril Gilibert est foncièrement punk. Dans leur musique généreuse et agitée, le jazz, le dub, la chanson réaliste, le klezmer, la noise, la trance, le blues pogottent sans complexe… Mais loin d’être un énorme fourre-tout indigeste, ce mélange organique détonant accouche d’une cohésion jubilatoire dont le moteur principal est une énergie brute et libératrice. Parfois contemplative, parfois poétique, souvent atrabilaire et instinctive, cette musique fuit le cérébral et passe avant tout par les sens. Avec ce premier album volontaire et habité, ce duo unique et inclassable s’inscrit aux côtés de groupes qui pas leurs quêtes artistiques font exploser les murs stylistiques comme des châteaux de cartes à l’instar d’Ez3kiel, Superparquet, Ork, Chapelier Fou. » Laurent Thore